Par Michel Eltchaninoff
Nous vivons à l’époque des théories du complot et de la « post-vérité ». Dans le même temps, jamais l’injonction d’authenticité et de transparence n’a été aussi forte. Comment comprendre ce brouillage ? En examinant les conceptions philosophiques de la vérité et le lien qu’elles entretiennent avec leurs avatars contemporains.
- 9 janvier – Brève histoire de la vérité
De Platon à Derrida, en passant par Thomas d’Aquin et Spinoza, nous verrons que définir la vérité n’est pas si simple.
- 23 janvier (à l’Arlequin) – La fin de la fin des idéologies
Comprise par Hannah Arendt comme la « logique d’une idée », l’idéologie est loin d’avoir disparu. Sur quoi reposent son attraction et sa puissance ?
- 6 février – Ombres de la transparence, mensonges de l’authenticité
Les idéaux de transparence et d’authenticité sont-ils une exigence éthique ou une injonction totalitaire ?
- 6 mars (à l’Arlequin) – La vérité est ailleurs. Épistémologie du complotisme.
La théorie du complot n’est pas née avec internet. Mais le réseau en démultiplie les effets. Quels en sont les mécanismes ?
- 20 mars – Vivons-nous en régime de post-vérité ?
Depuis le Brexit et l’élection de Donald Trump, la « post truth politics » est sur toutes les lèvres. S’agit-il d’une nouveauté ?
- 3 avril – Que signifie « dire la vérité » ?
A l’époque des médias sociaux et de la remise en question du journalisme traditionnel, cette formule a-t-elle encore un sens ?